Il n’est plus un secret pour personne que la première banque de la place s’ingénie à réduire sa qualité de service pour bien maîtriser ses coûts d’exploitation et accroître ses profits financiers.
Cependant, elle ne cesse d’innover dans la diversification des commissions sur les opérations de guichets et autres opérations basiques, en vue de parvenir à ponctionner davantage de sang auprès de ses "patients" et ce, sans engager le moindre investissement (ni matériel ni humain).
Après avoir longuement abusé en 2016 et 2017 dans cette perspective, la banque ‘‘des idées ... et des performances’’ d’autrefois semblerait avoir introduit récemment une nouvelle commission sur toute opération de retrait et/ou de versement dans une agence autre que l'agence domiciliataire du compte.
Plusieurs autres banques se réjouissent de l’effet d’entrainement créé par le "market maker", se permettant ainsi de s'aligner à ses pratiques perverses en vue de pouvoir engraisser encore plus leurs activités rentières.
Ce faisant, les proprios de ces banques poursuivent leur stratégie d’accroissement de la profitabilité, particulièrement axée sur la "traite sanguinaire" de la clientèle des particuliers.
Naturellement, ils n'arrêteront pas leurs pratiques de tortionnaires, tant que l'Institut d'émission demeure préoccupé par les conséquences périlleuses de la "privatisation" de la balance commerciale, à savoir : balance des paiements, endettement extérieur, réserves en devises, parité du dinar, inflation, etc…
Voilà un exemple d’enchaînement mécanique à l’affaiblissement de l’État avant sa prise en otage par des mafias pluridisciplinaires.
La surtarification des opérations, d'une part, et la surrémunération des BTA, d'autre part, ne devraient-elles pas pousser l’État à redresser le taux d’I/S pour les banques, en vue de le porter légitimement à au moins 50%, tout en révisant le système généreux de réinvestissement exonéré ?