Sous d’autres cieux, à chaque fois que l’autorité exécutive d’un pays envisage d’entreprendre une initiative politique ou de soumettre un projet de loi au Parlement, plein d’instituts de sondage produisent des enquêtes d’opinions pour remonter aux citoyens et à l’exécutif, l’impact ressenti sur le terrain et les jugements du grand public selon une série de segmentation (par famille politique, catégorie socioprofessionnelle, région, …).
Un tel retour de renseignements statistiques s’avère précieux dans la mesure où il permet au public de structurer ses avis et à l’exécutif d’ajuster son initiative ou son projet.
Malheureusement en Tunisie, nos Instituts de Sondage se limitent à nous livrer les résultats mensuels du baromètre politique, souvent assortis d’indicateurs pas trop fiables.
Pourquoi n’ont-ils pas couvert par exemple le sujet de l’égalité successorale ?
Peut-être parce que les premières prises de température auprès des Tunisiens aurait révélé des résultats défavorables pour le locataire de Carthage et pour ses coachs européens.
Enfin, nous aurions souhaité que des sujets bien prioritaires soient approchés et traités par nos politiques, au lieu de se pencher sur une thématique qui n’a jamais été évoqué dans les programmes électoraux ni de BCE ni de Nidaa Tounès.