Soucieux de ne pas mécontenter la mafia des prédateurs et le club des malfaiteurs, Youssef Chahed avait décidé depuis quelques mois de :
1. Suspendre les actions de recouvrement judiciaires des créances douanières et fiscales (≈13 Md TND).
2. Ne pas implémenter la réforme fiscale favorisant l'équité fiscale et la traque aux fraudeurs.
3. Ne rien faire pour le rapatriement partiel des capitaux fuités depuis 2011 (≈20 Md $).
4. Arrêter la campagne de lutte contre la corruption et toutes les formes de malversation.
5. Ne pas enclencher les clauses de sauvegarde comme recommandé par l’OMC et stipulé dans l’ALE’1995 avec l’UE.
6. Ne pas tailler dans les importations de biens de consommation superflus (≈15 Md TND).
7. Préserver la relation de complaisance avec les extracteurs de richesses naturelles pour ne pas réparer les contrats fâcheux.
En revanche, il s’est livré au bouchage des trous aussi bien des finances publiques que des finances extérieures, par le recours abusif à l’endettement domestique et extérieur, faisant fi de l’insoutenabilité de la dette publique.
Maintenant que les clignotants sont au rouge vif, il décide de racler les pensions des retraités.
Déjà les retraités souffrent d’une érosion de leur pouvoir d’achat ainsi que d’une dégradation des services de la CNAM et de la santé publique. Youssef Chahed décide de s’attaquer aux citoyens précaires pour leur infliger un supplice complémentaire, tout en épargnant les champions de l’argent sale.
Même si les pensions ont été débloquées aujourd’hui suite à une injection du budget de l’Etat, ce calvaire ira en s’amplifiant jusqu’à consommation de la faillite.