Quatre ans durant, nous avons constaté des charges disproportionnées par rapport aux performances réalisées.
Après un exercice quadriennat quasi infécond pour la Nation et un traitement plutôt indulgent en faveur des malandrins pluridisciplinaires, M. Chawki Tabib gagnerait à être substitué par un patriote, intègre, dévoué, et loyal à la Patrie.
Son successeur à la tête de l’INLUCC devrait être soucieux des multiples préjudices gravissimes causés au pays par toutes les formes de malversation, et être fin connaisseur de la plateforme législative du pays ainsi que de son arsenal juridique.
M. Lassâad Dhaouadi est l'un des très rares experts indépendants ayant eu le courage de révéler des faits avérés de malversation, sans prendre le risque d’être attaqué pour calomnie ou diffamation. D'ailleurs, personne des commis de l'Etat n'osait réagir à ses affirmations ou allégations, en raison de la faiblesse de leur justification et de leur argumentation.
C'est lui qui connaît avec précision les foyers de corruption par preuves et arguments depuis plus de huit ans dans presque toutes les structures de l’Etat et quasiment tous les secteurs socioéconomiques du pays, notamment en ce qui concerne la gestion des biens publics et l’exploitation des richesses nationales.
Valeur sûre, et ayant le double avantage d’être hermétique à la corruption et hostile au népotisme, M. Dhaouadi constitue à mon avis le meilleur redresseur potentiel de l’INLUCC.
Nous ne pouvons plus continuer à supporter un comportement d’autruche face à la recrudescence de la corruption, comme si nous sommes condamnés à cohabiter avec la dépravation endémique qui rongeait ce pays particulièrement sinistré.
J’ose espérer que Monsieur le Président de la République puisse exaucer notre souhait.