Marwane Abassi exhorte le gouvernement à contribuer à la maîtrise de l’inflation, établie officiellement à 7,8%.
Pointant du doigt les circuits de distribution, il sous-entend maintenant à demi-mot les réseaux de spéculation dans les produits alimentaires, que les autorités refusent de combattre efficacement.
Toutefois, il continue à éviter d’évoquer la cause dominante de l’inflation qu’est le glissement du dinar, issu de l’accentuation du dérapage de la balance des paiements en conséquence à l’absence de maîtrise de l’importation des produits superflus.
L’ex-cadre du FMI reconnait implicitement l’échec de la BCT dans la maîtrise de l'inflation, tout en demeurant impuissante face à la dégringolade du dinar par rapport aux principales monnaies étrangères.
Naturellement, quand la Banque Centrale est indépendante, elle ne peut servir que les intérêts des forces impérialistes, toutes formes confondues.