Président démissionnaire du Stade Tunisien, à la suite de l'affaire Trabelsi, dans laquelle le gardien de but de l'ASM pourchassé par une meute de footballeurs aux petits pieds, a failli laisser sa peau sur un terrain de football. Parce qu'il a stoppé toutes les attaques adverses.
Cinq à six joueurs du ST s'en sont ainsi pris à un homme tombé à terre après la fin du match et devant l'entrée des vestiaires.
Pour avoir été empêché de sévir avant les instances du football (il voulait radier les joueurs coupables de ce forfait) ce président aux allures de dandy dans un univers de mufles, a préféré rendre son tablier.
Ferme dans ses convictions, il plaide pour une réforme en profondeur de son club. N'hésitant pas à trois journées de la fin du championnat, à sacrifier les brebis galeuses de son équipe et donc précipiter sa descente en seconde division. Pour mieux repartir du bon pied et donc le sauver à long terme.
En écoutant son plaidoyer qui consiste à refuser de composer avec les "méthodes" en vigueur et qui gangrènent notre sport roi, ça me donne envie de devenir stadiste.
Le clubiste que je suis, ayant encore en mémoire la "façon" dont notre président s'est débrouillé pour nous "offrir" le titre l'année dernière…