Un résumé chimiquement pur du Maaloulisme. Alors que ses poulains étaient conviés à battre le Panama largement à leur portée (55ème au classement FIFA de juin 2018) et pour ce faire, jouer l'offensive, il a réussi le tour de force d'aligner d'entrée 3 demis défensifs.
Son équipe menée au score à la mi-temps et pris de panique devant la grande humiliation nationale qui pointait en cas de défaite contre le petit poucet de ce Mondial, il sort enfin un récupérateur (Sassi) pour le remplacer par un semi-attaquant (Badri), si j'ose dire.
Dans son univers étriqué, autant dire que c'est presque une révolution…
En 20 minutes, le score s'inversa. Mais au lieu de chercher à se mettre à l'abri en creusant l'écart contre de très modestes Panaméens à l'agonie, ses démons ultras défensifs le reprirent, et il "rééquilibra" son équipe en sortant un autre semi-attaquant (Sliti) pour le remplacer par un autre récupérateur (Khalil) et ce faisant, nous infliger une fin de match pitoyable.
Plus timoré et craintif que ça, Jarii ne trouvera pas et nous aussi…