Le réveil sera rude…

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Cela a été poignant de voir comment nos médias et commentateurs du dimanche sont passés de l'accablement après le match contre le Sénégal, puis à l’euphorie après celui contre l'Algérie, et enfin à l'allégresse après la victoire face au Zimbabwe sans la moindre transition. En deux, trois matchs, l’on était passé d’une bande d’incapables à un groupe de génies…

Et puis bis repetita, un sentiment d'abattement collectif est attendu à l'issue de cette soudaine élimination contre le Burkina Faso, adversaire à notre portée... sur le papier.

Que l'on aurait dû battre logiquement, vu que l'on évitait de tomber sur le Congo, le Ghana, le Maroc, l'Egypte et le Cameroun, véritables épouvantails de cette compétition.

Pourtant, les matchs gagnés contre l’Algérie (en crise) et le Zimbabwe (banal pour ne pas dire faible) auraient dû les inciter à davantage de modestie et de réalisme.

Alors que les "Aigles de Carthage" donnaient l’impression de s’envoler vers les sommets, notre football, lui, s’enlise dans un abîme de médiocrité avec les mêmes maux structurels et endémiques : clubs endettés, supporters violents, désaffection du public, la plupart des matchs en quasi huis clos, arbitrage corrompu, encadrement fanatisé, etc.

Le réveil sera rude pour certains et habituel pour les autres…

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