ll y a un an, jour pour jour, c'était le coup d'envoi de la conférence internationale sur l'investissement ultra-médiatisée "TUNISIA 2020" avec sa cohorte de décideurs et d'investisseurs internationaux, accourus de toute la planète pour se pencher sur le berceau Tunisien.
Depuis, que sont devenus les fringants organisateurs de cette grande messe cathodique qui se sont appropriés le devant de la scène à coups de Road-shows à Bruxelles, Milan, Londres, Francfort, Paris, jusqu'à New York et Tokyo destinés à "vendre l'image de la Tunisie" ? Et où sont passés nos innombrables experts locaux, si friands de chiffres aussi spectaculaires qu'invérifiables, mais plus à l'aise pour poser un diagnostic que pour administrer un remède ?
Pourtant, ils ne se sont pas fait prier pour écumer les plateaux télés et radios afin de jouer à l'unisson, la petite musique du "plan de développement quinquennal", "projets d'infrastructure", "partenariat public-privé", "réformes structurelles", etc…
Résultat des courses un an après : pour célébrer la commémoration de cette émouvante journée, les médias sont en berne, les organisateurs sont aux abonnés absents et les experts introuvables.
Pas même le projet de loi de finances 2018 n'a prévu la moindre ligne dans ses indéchiffrables rubriques à propos de cette avalanche de montants, sonnants et trébuchants, pour magnifier les futurs engagements et intentions de toutes sortes, dont les Tunisiens eurent droit à l'occasion de ce matraquage médiatique.
Les promesses n'engagent que ceux qui y croient…