Le moins qu’on puisse dire, c'est qu'ils ils sont à géométrie variable quand ils le veulent. Je me souviens, qu’il y a un peu plus de dix ans, pour barrer la route à Dominique de Villepin, sérieux concurrent de Nicolas Sarkozy, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2007, ils mettaient abondamment l’accent sur le fait, que le premier cité, n’avait eu aucun mandat électif tout au long de son parcours politique. Et que par conséquent, il ne pouvait prétendre à la fonction présidentielle d’un pays comme la France (dotée de la puissance nucléaire, du veto au conseil de sécurité, et toute la logorrhée qui va avec...)
Quand bien même s'il fut tour à tour ministre des affaires étrangères, de l'intérieur et premier ministre !!! Douze ans plus tard, voilà qu'Emmanuel Macron, qui présente rigoureusement le même profil de ce point de vue (lui aussi n’a pas eu le moindre mandat électif, pas même l’onction d’un édile municipal) est soigneusement épargné.
Mieux encore : s’il parvenait à l’Elysée, il est quasi certain, que faute du soutien d’un véritable parti, il ne sera pas en mesure au lendemain des législatives, de former une majorité parlementaire autour de lui. Et qu'en l'absence d'une majorité présidentielle, il ne sera qu'un président de cohabitation.
Avec toutes les vicissitudes qui vont avec. Or, ces médias, n’ont que faire de ces fragilités et craquelures. Ballottés qu'ils sont, entre l’attrait pour l’inconnu et le triomphe de l’ignorance, ils préfèrent porter le “banquier mondialiste” (j’aime bien cette définition) au pinacle. Et c’est ainsi, qu’il a plutôt droit à toutes les unes des journaux ainsi que des magazines…
Ce n’est pas beau ça ?