A l'ARP, on n'a pas encore touché le fond mais ça ne saurait tarder.
La semaine dernière, la loi scélérate effaçant les turpitudes des fonctionnaires présumés corrompus est passée : à 117 voix pour, 9 contre et 1 abstention. Sur 217 députés que compte la représentation nationale, 127 se sont exprimés. Le reste, soit 90, ont choisi de se dérober : les uns parce que ne sentant pas concernés (un comble !), les autres parce que devinant l'issue, c'est à dire son adoption.
D'où un sentiment réel de déni de démocratie.
Sur cette seconde frange de députés qui se sont soustraits à leur devoir de vote, peu importe comment (pour, contre, abstention) plusieurs d'entre eux (35 environ) ont formé un recours pour inconstitutionnalité de cette loi en vue de l'annuler. Un peu comme si un boxeur se sachant vaincu d'avance, venait à renoncer au combat et tentait un recours administratif contre le vainqueur par forfait.
Avant de tenter ce type de pourvoi et pour être crédible, il fallait accomplir son devoir de député, qui est avant tout celui de se confronter au débat politique puis d'exprimer sa volonté par un vote, quel qu’il soit.
Quant à la palme de la tartufferie, elle revient aux 3 députés UPL qui ont signé ledit recours puis se sont rétractés en expliquant que leurs signatures ont été falsifiées !!!
Que c'est triste, majorité et opposition sont décourageantes de médiocrité…