Le cas Youssef Chahed : le non respect de la lettre et de l’esprit de la Constitution

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Ce qui arrive à Chahed (tout comme ce qui est arrivé à Essid), tout ce foutoir à la tête de l'Etat, ce délitement rampant des institutions, c'est le non respect de la lettre et de l’esprit de la Constitution.

Laquelle veut que c'est celui qui incarne le parti arrivé en tête aux législatives qui doit conduire le gouvernement.

Or, rien de cela n'a été appliqué. Chahed, tout comme Essid, n'avaient pas de légitimité électorale et donc n'avaient pas à être parachutés à la Kasbah, n'eut été la volonté bornée de Béji Caïd Essebsi.

L’interprétation logique (pour ne pas dire rigoureuse) de ladite constitution aurait commandé que ce soit Béji Caïd Essebsi lui-même (puisque chef du parti arrivé en tête lors des élections d'octobre 2014) qui assume la charge de Chef du gouvernement.

On connait la suite de l'Histoire, il a préféré briguer la présidence de la République, au mépris d'une constitution qu'il n'a jamais adoubée et qu'il a même pourfendue.

Tout ceux qui ont accompagné cette démarcation délibérée à l'égard du texte de la constitution et qui feignent à présent de découvrir cette dangereuse évolution, sont coupables de la situation actuelle qui est une totale impasse politique.
Jusqu'aux prochaines élections législatives…

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