Depuis un mois des pluies diluviennes s'abattent un peu partout en Tunisie, mettant en relief l'état de délabrement de nos infrastructures dans les grandes villes et soulignant l'incapacité de nos pouvoirs publics à y pallier.
Il y a quelques semaines, le nord-ouest était inondé. Au début de celle-ci ça a été le grand Tunis. Aujourd'hui, c'est au tour du cap bon. Demain, le sahel paraît-il.
Et dans l'intervalle, le gouvernement plus prévoyant que jamais et anticipant les catastrophes naturelles, choisissait d'examiner lors d'un conseil interministériel tenu jeudi, un projet de décret relatif à la lutte contre les criquets…
Bien sûr, personne ne peut faire face à 200 mm de précipitations en quelques dizaines de minutes.
Mais le gouvernement aurait pu et dû faire son devoir d'alerte et de prévention, auprès des populations car il était prévenu par ses services météorologiques et la plupart des météos régionales (Maltaise, Sicilienne et Sarde) en méditerranée, que le Cap Bon allait être submergé par les flots.
Après coup, il est toujours plus facile de découvrir les caprices de la nature…