Ils sont comme ces vieux déglingués bardés de médailles, apparatchiks des régimes staliniens et totalitaires, aux relents mortifères, ectoplasmes inconsistants, êtres maléfiques, cerbères des dictateurs et des tyrans, rétifs à tout changement et convaincus d’être les suzerains auxquels nous devons respect et obéissance.
Ce qui heurte notre sensibilité, c’est que ces êtres falots, bien que chassés par une révolution, honnis par tout un peuple qui les a contraints à la fuite, à l’opprobre, à se cacher comme de vilains rats dans les caniveaux du déshonneur et de l’indignité, ont l’indécence de nous narguer, de surgir dans notre existence comme des elfes noirs méchants et cyniques , rusés et opportunistes, dont la réputation est exécrable et qui, malgré le fort ressentiment qu’ils suscitent en nous, n’hésitent pas à profiter de notre indulgence légendaire et de nos amnésies coupables, pour imaginer, que par le concours de quelque hasard éméché, les récédéistes déguisés en bourguibistes fantoches auront l’occasion de redorer leur blason maculé du sang des martyrs et de conquérir par la félonie et la bassesse ce pouvoir duquel ils furent évincés.
Quelle insolence !!! Se présenter en victimes alors qu’ils ont été aux premières loges d’un régime kleptocrate, liberticide, et corrompu.
Quel mépris de soi et du peuple, quand de vils étrons remontent à la surface, sournoisement, immodérément, toute honte bue et répandent leur odeur fétide aux alentours à la manière des matières fécales répugnantes !
Notre mansuétude s’apparente désormais à une bêtise, à une forme de naïveté dont les impertinents et les dévergondés se réjouissent, conscients qu’ils sont de notre immaturité et de nos frivolités identitaires et idéologiques, tout se folklore qu’ils ont provoqué afin que le peuple, troublé par tant d’agitation irresponsable, s’enfonce dans une espèce de déprime fortement schizophrène !
Ayant utilisé à bon escient une armée de journalistes-mercenaires shootée aux stéroïdes de la propagande, ils ont réussi bon gré mal gré, à propager le virus de la désespérance, de la peur, de l’insécurité, de la précarité, de l’incivisme, de la gabegie…terreau propice à l’apparition d’une démagogie habile visant à attiser haine et rancœur envers la révolution en l’associant aux pires cataclysmes.
Voyez-vous, le morpion, tu as beau le chasser, le traquer...il s'accroche le vilain, car il est dans la nature du morpion de s'accrocher, sa survie passe par sa capacité de résistance. Ne comptez ni sur ses remords ni sur sa dignité, car un morpion n'en a pas, pire, il lui arrive dans ses délires, de se croire indispensable et incontournable, ce pou suceur a causé de terribles lésions à l’État tunisien ainsi qu'un prurit exacerbé, ce morbac doit être éliminé, c'est une question d'hygiène mentale!
Croire en nous, c’est le début de la vraie ascension. Se mettre à genoux, croyant « sauver sa peau » c’est… se mettre à genoux.
Fermez le ban !