Elle, c’est Maya Ksouri, femme suffisamment instruite pour pratiquer à outrance l’éclectisme puisque cette surdouée peut vous parler invariablement, en tant que croquemitaine…pardon, chroniqueuse patentée et assermentée, de météo, de politique, d’art culinaire, du gospel, de la vierge marie, du dernier tango à Paris et des giboulées de mars !
Mais son sujet de prédilection reste et de loin l’Islam car, voyez-vous, depuis sa conversion à la laïcité stalinienne, elle abhorre le fait religieux et particulièrement cet islam qu’elle assimile allègrement à Daech, à la lapidation, à la polygamie, à des rituels qu’elle juge du haut de son prosélytisme incandescent et concupiscent violents, misogynes, sauvages et d’une indélicatesse démoniaque !
Oui, la cerbère du temple de Sami Fehri, érigé en l’honneur du divertissement vulgaire, bête et imbécile, s’exonère de toute pudeur dès qu’il s’agit de jeter l’anathème sur l’islam et sur ceux qui le pratiquent, elle s’affranchit de cet émerveillement qu’elle affiche ostensiblement quand elle évoque les lumières de l’occident pour sombrer dans des crises d’hystérie où l’opprobre le dispute au mépris !
La mine défaite, l’air contrit, la bave rageuse, elle exprime son dépit amer d’être née dans un pays musulman, manifestant publiquement et avec rudesse son exécration d’une religion si arriérée, si anachronique, si contraire à ses convictions philosophiques et esthétiques !
Son islamophobie, à peine dissimulée, traduit l’humiliation qu’elle ressent d’être contrainte de côtoyer ces musulmans si sales, si pouilleux, si fanatiques et si vils au point qu’ils célèbrent la conversion d’un non-musulman à leur religion comme si c’était la panacée ! Triomphalisme aberrant qu’elle explique par leur désir de reconnaissance, car il est patent qu’ils souffrent d’un énorme complexe d’infériorité !
Toutes ses poussées d’urticaire sont dues à ce rapport complexe qu’elle entretient avec l’islam, et si cela ne dépendait que d’elle, elle décréterait manu militari l’islam hors-la-loi, libérant ainsi tous ses concitoyens de ce fardeau et des inhibitions qu’il entraine, les débarrassant de ce sortilège responsable de ce sous-développement culturel dans lequel ils se complaisent béatement !
Très sûre d’elle-même et de son bagou fielleux, elle assène ses uppercuts avec la véhémence d’un moine bouddhiste épileptique et la voracité d’une louve affamée, son énergie décuple et déborde dès que le mot islam est prononcé, car, à l’évidence, cela suscite en elle une sorte d’émoi irrationnel se muant progressivement en une haine tenace déguisée en pensée « moderniste », de ce modernisme bâtard qu’exhibe souvent les intellectuels paumés confondant commérages de concierges excentriques et subtilités de l’esprit !
Ce que la dame ignore, c’est qu’elle peut être athée, agnostique, déiste, catholique, bouddhiste sans que cela ne dérange qui que ce soit parce qu’il n’est pas dans nos mœurs d’accabler qui que ce soit à cause de sa foi pourvu que celui-ci ait la bonté et l’indulgence d’admettre que des personnes puissent être musulmanes et de respecter leur croyance ! L’ésotérisme débridé serait plus rassurant ainsi !
La tyrannie sous couvert de laïcité n’est pas moins fanatique et obscurantiste que la tyrannie sous Daech !