El kabaria : la blonde platine, les sbires et la ratonnade !

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L’énième bavure policière, l’énième acte de violence, l’énième brutalité absconse, absurde, sauvage, répugnante et scélérate dont est victime un citoyen des quartiers populaires, coupable d’avoir un faciès et un accoutrement qui suscitent le mépris et amplifient l’arrogance de policiers prompts à « casser » de l’humble, du modeste et du sans-grade !

Ce pauvre citoyen a failli être heurté par une voiture conduite par une espèce de furie, une tunisienne immigrée, dit-on, en Allemagne, accompagnée ou escortée par un jeune policier, au sang un peu trop chaud et féru de bastonnade.

Quand le quidam effrayé a réagi, apostrophant la blonde platine qui a failli le renverser, il eut droit à un traitement sans ménagement : insultes, crachats, gifles, coups de poing…

Il fut brutalisé, malmené, violenté par une meute de chiens enragés et par une furie qui non contente d'avoir failli l'écraser avec sa bagnole, s'acharna sur lui en compagnie de deux sbires probablement encouragés par le look de cette pestiférée et par la marque de sa voiture.

Ces abus que l’on croyait, fort naïvement, disparus, ont tendance, au vu de leur récurrence, à augmenter, attisant ainsi, dans un contexte social et économique explosif, les vieilles rancunes envers une police qui a été pendant longtemps l’instrument de répression majeur de la dictature mafieuse et qui, manifestement, ne veut ni se réhabiliter aux yeux d’une population très méfiante à son égard ni se réformer pour devenir une police républicaine soumise aux lois et à la Constitution de la République et soucieuse de respecter le citoyen et de le protéger.

Pourquoi ces policiers qui sont censés nous protéger commettent des actes dégradants, humiliants, méprisants qui vont à l'encontre des lois ?

Leur relation paraît plus ou moins tendue selon les composantes de la population et, par une sorte de symétrie, ils éprouvent le besoin de se faire craindre des catégories qui leur semblent à la fois les moins respectables et les plus hostiles, habitants des quartiers populaires et des zones déshéritées à l'égard desquels ils n'hésitent pas à user de la force. Ce sentiment d'hostilité, voire de haine de la part de la population favorise une solidarité interne chez les policiers et une tendance au secret qui protège l'institution des critiques venant de l'extérieur.

Non à l’impunité !

Est-ce que le fait de porter un uniforme donne le droit de se sentir au-dessus des lois et de bénéficier d'une impunité?

Nous voulons en finir avec cette omerta de la part du ministère de l'intérieur et de la justice qui visent à protéger ces policiers : que les policiers soient jugés comme n'importe quel citoyen qui commet un crime ou des actes de violence.

Cet énième dérapage révèle l’incapacité de la majorité de nos policiers à juger, à comprendre le citoyen et à communiquer avec lui.

Je ne sais pas quelles sont les orientations gouvernementales en matière de réforme et de restructuration de l’appareil policier, mais comme il y a urgence et qu’il est indispensable que la police soit fidèle aux valeurs de la deuxième République, sévir contre cette brutalité infâme et avilissante est une priorité à fortiori si cet épisode malheureux accroit la défiance envers la police.

Il reste que la meilleure garantie contre la déviance serait l'évolution même de la culture policière dans le sens d'un auto-contrôle.


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