Il n'existe pas de tolérance en matière d'horreur....

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La violence envers les enfants ne s'explique pas, ne se justifie pas, elle ne peut être que réprimée et sanctionnée. Dans le cas du centre pour enfants autistes de l’Ariana, nous ne parlons pas de négligence ou de traitement négligent mais de sévices et de cruauté (des coups, des gifles, des étranglements) à la fois physique et affective entrainant un préjudice réel.

De la même manière que vous condamnez un pédophile, vous devez condamner toute personne qui attente à l'intégrité physique et psychologique d'un enfant, car ce n'est pas un simple abus d'autorité, c'est une forme exacerbée d'avilissement de l'être humain, pratiquée de surcroit sur des enfants autistes fragiles, vulnérables et dont souffrance et traumatisme risquent d’être dissimulés et tus.

Comment peut-on tolérer ce genre de châtiment corporel qui contrevient au bien-être physique et mental des enfants ?

Je trouve le débat ou la controverse aussi répugnant que la brutalité infâme dont ces enfants ont été victimes. De quoi veut-on débattre au juste????Dépassé un certain seuil d'insensibilité et de stupidité, la compromission morale devient complice des pires atrocités.

Des parents obscènes....

J'ai vu tout à l'heure une vidéo montrant des moins que rien, des êtres répugnants et exécrables, soutenir les tortionnaires de leur progéniture…quelque chose d'ubuesque, de surréel, d'improbable, de cruel et d'insupportable.
Ça les disqualifie et discrédite d'abord en tant que parents, ensuite en tant qu'êtres humains.

Ces monstres, ces lobotomisés, dont certains sont certainement des intrus, des mercenaires payés par la directrice du centre, me donnent l'impression, que ce centre les exonérait de leurs responsabilités parentales, que ce goulag infâme les soulageait de la contrainte de s'occuper de leurs enfants autistes, qu'il les allégeait d'un fardeau, et que c'est le dernier de leur souci que leurs enfants soient martyrisés, l'essentiel, c'est qu'ils bénéficient d’une accalmie, d’une trêve, qu’ils puissent « oublier » pendant la journée que leurs enfants autistes altèrent leur qualité de vie et les privent d’un quotidien sans contraintes et obligations.

Sinon comment expliquer leur déni ? Comment acceptent-ils ce mode d’éducation délétère, épouvantable ? Serait-ce une aliénation parentale ? Une résilience mal comprise ? Comment admettent-ils cette entreprise de démolition psychologique et identitaire de leurs enfants ? Comment n’éprouvent-ils ni remords, ni culpabilité, ni répulsion ?

Je pense que ces parents indignes, eu égard à leur insensibilité, incapables de colère tout à fait compréhensible à l’encontre d’éducatrices dégénérées, pire, solidaires avec les tortionnaires, représentent un danger pour leurs propres enfants.

Complicité morale….

L'indifférence cynique, cette froideur mortifère par rapport au mal que l'on commet, a été admirablement illustrée par Hannah Arendt quand elle a analysé le cas "Adolf Eichmann", la rhétorique de la crapule et l'argumentaire qu'il développe sont les éléments de langage nécessaires pour s'exempter de toute responsabilité morale.

Ceux qui ont soutenu parmi les parents des enfants autistes maltraités la directrice du centre sont aussi coupables qu'elle.

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