A vrai dire, la question démentielle suppose que j’ai du temps à perdre pour me pencher sur les ragots indélicats colportés par Borhène Bsaïes, racoleur notoire, qui fait du zèle médiatique et de la surenchère impudique dès qu’il est question d’étaler en première page et à la une les histoires croustillantes des stars du paysage politique tunisien cueillies en flagrant délit d’adultère !
Voyeurisme….dites-vous ? Probablement, mais ce qui est intéressant pour cet oiseau de malheur…c’est le scandale qu’une telle révélation va lui apporter en termes de cruches et d’électeurs nigauds, ça se sait, les gens raffolent des infidélités exhibées à longueur de colonnes, appuyées par le détail salace et lascif et in fine illustrées par des photos compromettantes, œuvres de quelques âmes bénévoles dont la charité en matière de scoop , grassement rémunérée, s’exerce passionnément, filature comprise, sur la sexualité débridée des mythes en pacotille, souvent complices et consentants !
Cependant, le dernier scoop en date concerne…Carthage ! les mauvaises langues diront que l’hypersénile, hôte et locataire du palais présidentiel, était prédestiné à la carrière de cocu ! N’a-t-il pas eu, en effet, une chance de cocu au moment où il a été élu pour assumer la plus haute fonction à la tête de l’Etat Tunisien !
Les alligators-oracles ne se trompent peut-être pas et pour cause ! Après sa triste expérience avec la sulfureuse pin-up du riz aux pignons, ponctuée d’escapades et de fugues amoureuses multiples de l’égérie assoiffée de sexe modeste et humble, voilà que le récidiviste…récidive et tombe dans les bras, très accueillants et hospitaliers, d’Ennahdha.
Or, la belle bigote est un chaud lapin et eut tout au long de sa riche carrière de charmeuse de serpents mâles, de nombreuses conquêtes dont la longévité dépendait de son bon vouloir !
Au diable l’avarice ! Béji Caïd Essebsi est bon joueur, de surcroit partageur, il en a l’habitude, même si ça lui procure quelques vilains pincements au cœur ! Il saura mâter les élans de la sirène et satisfaire ses désirs lubriques de telle sorte qu’elle s’assagisse !
Peine perdue, la dolce Vita de Carthage n’a pas douché les ardeurs de l’amazone si bien que l’embellie fut vite offusquée par ses nouvelles frasques avec le bien nommé Yassine Ayari, provocateur et profanateur de vocation, hâbleur de profession dont elle s’est entichée récemment au point de lui offrir des noces anticipées en Allemagne ! Quelle grandeur d’âme !
Bref, il s’avère que l’hypersénile, est bien mollasson au lit et que ses compagnes ne sont pas satisfaites de ses prestations si bien qu’elles vont va voir ailleurs pour trouver le bon tison qui réchauffera leur âtre congelé !
Oui, aussi président que l’on soit, si on ne dispose ni de la technique, ni de la bonne partition ni du bon instrument…on est comme le commun des mortels : un potentiel cocu !
Décidément ce lupanar à ciel ouvert ne cesse de nous étonner à fortiori quand il est fréquenté par les pires faquins, les courtisanes les plus aguichantes et les proxénètes les plus fébriles et inconstants.
C’est tout ce que ce spectacle décadent et avilissant m’inspire, hélas, aujourd’hui !