Est-on obligé de considérer la question sous un angle strictement idéologique alors que la problématique relève de l’art et qu’elle nécessite de se prononcer d’abord sur la qualité des artistes, sur leur notoriété en tant qu’humoriste et sur le mérite qu’ils ont pour se produire sur la scène du théâtre romain de Carthage ???
De sérieuses questions nous interpellent quant à l’éviction du spectacle de Dieudonné pour des raisons strictement politiques et parce que l’humoriste français, réputé pour son franc-parler qui dérange la bien-pensance occidentale et sioniste, n’est ni malléable ni assujettit au diktat du CRIF et de ses satellites.
Sommes-nous censés, nous, pays indépendant et souverain, nous soumettre aux caprices de la légion sioniste et de ses cerbères locaux et annuler un spectacle, pour motif d’antisémitisme fantasmé, corroborant ainsi les allégations, désormais fondées, que le fait culturel en Tunisie est idéologiquement orienté et qu’il est sous la tutelle de lobbies proches du sionisme international ???
Dieudonné est peut-être un humoriste sournois, à l’engagement politique sibyllin, il est probable qu’il ait perdu de son lustre à cause des thèmes qu’il propose et de la manière dont il les traite, oui, il est cinglant, caustique, insolent, anticonformiste, mais le censurer n’honore personne et écorche l’un des acquis majeurs de la Révolution : la liberté d’expression !
Michel Boujenah est-il un humoriste ???Il le fut pendant un certain temps, quand il était relativement jeune et moins impliqué dans les dithyrambes sionistes. Or, cet artiste est un « has been », à l’humour lourd et inepte, aux mimiques antipathiques et redondantes, aux clichés éculés et poussiéreux.
Imaginer que Boujenah est un humoriste c’est croire qu’un croque-mort peut être amusant et divertissant…le programmer à Carthage est une erreur de casting, à moins que le directeur du festival et son ministre de la culture n’aient répondu à une exigence politique émanant de quelques sphères culturelles œuvrant pour une « normalisation » avec des artistes dont les positions favorables au sionisme ne sont ni équivoques ni suspectes.
Vous me direz que Boujenah est juif-tunisien et qu’il aime sa patrie !!!
Soit, il aurait été Tunisien de confession musulmane et prosioniste, j’aurais éprouvé envers lui le même mépris et le même dédain.
Je sais qu’il existe, en quantité industrielle, dans les milieux universitaire, artistique et alentours, des Tunisiens sionistes, des harkis sans dignité et sans honneur, dont les accointances sionistes sont utilisées pour promouvoir leurs carrières et faciliter leur recrutement. Ce genre de mercenariat est pratiqué sous des bannières diverses: association, think thank, projets de coopération suspects…
Le cas "Boujenah" est révélateur, au sens chimique du terme, de cette servitude que l'on cherche à camoufler moyennant des sophismes risibles et ridicules.
Ayez l'honnêteté d'afficher vos vrais arguments ainsi que vos allégeances.