Il y a de ces signes lugubres qui ne trompent pas : la bonne vieille destourie novembriste et ringarde est de retour avec son faste pathétique, son goût immodéré pour le mauvais goût, ses festivités farfelues et ridicules, grandiloquentes et farcesques…à l’occasion de l’inauguration d’un échangeur…ça aurait été une centrale nucléaire, j’aurais compris cette liesse surfaite, bouffonne, digne d’un Kim machin nord-coréen !
Il est de notoriété publique que cette cohorte de médiocres impudents, d’incompétents pourris jusqu’à la moelle, de bureaucrates corrompus, félons, fainéants, incultes…ne doivent leur carrière qu’à la manière dont ils s’acclimatent aux orages les plus violents, aux bourrasques les plus véhémentes.
Ainsi et malgré une révolution censée les libérer de leur servitude consentie, de leur soumission de thuriféraires indolents, ces larbins reviennent, avec ce soupçon de vanité coutumière chez les protozoaires lymphatiques, à l’art qu’ils maitrisent le plus : celui de la servilité éhontée et magistralement assumée !
Ce que je reproche à Youssef Chahed, c’est qu’il ait consenti à ce spectacle indigne, affligeant, consternant, décevant… de fait et à cause de son apathie ou de sa fatuité, il en devient le complice à défaut d’être uniquement le malheureux témoin !
Au lendemain de la révolution, j’eus cette sentence à quelques égards prophétique « Voter, c’est bien, guillotiner c’est mieux ! »…en ce sens que les mauvaises herbes quand elles prolifèrent, deviennent nocives, mortelles et que les éradiquer est une œuvre de salubrité publique !
Ils auraient été chassés de la fonction publique et de cette administration tunisienne moribonde et livrée à toute la crapulerie vénale, cela nous aurait épargné cette mascarade !
Entre-temps, ils savourent leur triomphe…Pyrrhus est passé par là !