Quand on dit à la fin que ‘’ce n’est qu’une hypothèse’’, ça relève d’un sérieux problème méthodologique montrant que l’auteur a maladroitement commencé par la ‘’fin’’.
Au meilleur des cas, le structuralisme constructiviste n’accepterait jamais de prendre ‘’l’hypothèse construite'’ pour une fin en soi, car ça tronque le processus cognitif, si processus cognitif il y a. Dans ce cas, les propos de l’auteur ne pourraient que le concerner puisque sa démarche ne dépasse, dans le cas de sa bonne foi, le stade rudimentaire de la pensée dans son histoire, car objet, sujet et méthode sont confondus.
De même, ceux qui ont en fait un semblant de ‘’débat’’ sans faire appel à l'auteur en question, sont aussi tombés dans cette embûche, en reprenant méticuleusement des bouts de faits pour se retrouver en fin de compte dans la case départ et en dehors de la clause hegelienne ‘’la rationalité s’avère être dans son déploiement la nécessité’’.
Mais, le principal ‘’objectif’’, si bonne foi faisait défaut, de squatter l’espace médiatique, désorienter l’intérêt du citoyen lambda des vrais écueils et contribuer à l’aplatissement de la conscience collective, semble avoir été atteint.
Par ailleurs, les frontières toujours floues de l’espace public par rapport à celui privé semblent présenter une opportunité à investir aux dépens du temps de la collectivité, surtout quand le coût d’accès au terrain intellectuel (pour la validation sociale de la pensée individuelle) est presque nul et son retour est donc extrêmement élevé.