1.Lorsque l’INS a publié en 2013 une croissance de 3.6% de 2012 (avant ajustement plus tard à 3.9%), ( due simplement essentiellement au rebond statistique à partir du creux du cycle en 2011, et au creusement du déficit ciblant le stimulus fiscal discrétionnaire), trois profs d’économie dont deux venaient de quitter le pouvoir, dans une émission sur Hannibal, ont remis en cause ce taux en indiquant que c’était gonflé par le salaire des fonctionnaires (PIB non marchand) et même la crédibilité de l’INS.
A ce moment-là, , le ministre des Finance en place, (et détenant aussi le portefeuille du ministère du tourisme), n’étant pas du tout économiste, a été intimidé et a présenté ses excuses aux Économistes qui l’entouraient.
2. Lorsque l’INS a publié les dernières estimations du taux de pauvreté, tombant de plus de 20% en 2011, à un peu plus de 15% en 2018, aucun de ceux qui l’ont remis en cause n’était spécialiste ni en Pauvreté ni en Statistiques,( alors que c’était simplement vraisemblable à partir de l’augmentation des transferts directs en nombre et en volume).
3. Lorsque la BCT avait curieusement revendiqué - avec insistance- son indépendance, alors que son statut de 2006 lui conférait le plus haut degré d’indépendance au monde (si ce n’était seulement l’article portant redevabilité au président de la République qui désignait le gouverneur), presque 4 intervenants sur 5 en sa faveur n’étaient nullement macroéconomistes (ksila, Rahoui, ...), alors que le statut de la BCT est trop loin d’être un problème juridique ou politique. C’est une question simplement technique qui demeure controversée à la lumière du développement institutionnel.
C’était juste pour l’histoire, pour en tirer les leçons et pour le temps perdu à la Proust.