Précédemment, la synthèse était que la dynamique de la société moderne, mondiale par construction, a permis des progrès inégalés dans l’histoire de l’humanité, comme elle a donné lieu à de multiples disparités persistantes, hiérarchisant les groupes humains en termes de pouvoir d’agir et de représentations officielles respectives, à savoir les États.
Ainsi, les régions dans le monde qui- en dernière instance- accumulent la Technologie sont à même d’identifier la réalité dans le maximum de ses dimensions et de mieux prévoir l’histoire que celles qui ne la produisent pas, voire ne la détiennent pas.
Les premières offrent un cadre institutionnel mieux adapté à la reproduction des conditions matérielles de la société et de leur expansion ; soit une condition nécessaire à la reproduction d’un système qui profitent plus des progrès via plusieurs mécanismes, alors que les secondes se réduisent au mieux à l’imitation, et d’autres au seuil de subsistance.
De ce fait, une hiérarchie mettant l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord au sommet d’un pouvoir hégémonique effectif, assujettissant les règles de jeux (les Institutions Internationales) à leur propre raison -même si un fossé est creusé entre ce qui est de jure (Droit des Nations à l’auto-détermination, Droits de l’Homme, etc.), et de facto (Ingérence, Pression, Agression militaire, Hypothèque financière, Droit de Veto).
Ceux-ci sont suivies des pays ayant le minimum de capacité à absorber une partie de la Technologie ont pu hisser un sentier de plus en plus confirmé de progrès sociétal et institutionnel dans certains pays de l’Amérique du Sud et de l’Est-Asiatique qui se situent dans l’orbite des premiers et vers un rattrapage presqu’inévitable. Quant aux autres, i.e., pays Arabes, africains et de l’Europe de l’Est, étaient – à des degrés différents- jusqu’à la deuxième moitié du 20e siècle, marginalisés et ne pesaient que dalle.
Deux faits marquants, caractérisant la nature de la relation entre les composantes de cette structure mondialisée et hiérarchisée de la FESC, une fois vue sous l’angle des mécanismes de l’accumulation, est que :
(1) l’élargissement au-delà des frontières souveraines est la destinée de toute entité (nationale), si petite soit-elle, visant le progrès économique et social ; et
(2) La structure de cette FESC mondiale est inévitablement précaire, par définition.
Ainsi, le premier fait est source incontournable de conflits autour d’opportunités/garanties/assurances actuelles et anticipées. Le deuxième fait appel à l’émergence -toujours possible- d’autres sources de pouvoir (d’agir) et donc un renversement de la hiérarchie jusqu’alors flexible. Par quels mécanismes ? Dans quelle direction ? Pourquoi maintenant? Où en est l’Économie Politique standard.
A suivre….