- Exportateurs de pétrole :
Ils bénéficient toujours de la hausse des prix de l'énergie, tandis que les économies à revenu intermédiaire sont touchées par un choc profond et des difficultés d'accès au marché.
- Pays à faible revenu :
Ils sont confrontés à des défis : prix élevés des denrées alimentaires et insécurité alimentaire, progrès limités dans le déploiement des vaccins et fragilités et conflits propres à chaque pays.
- Région MENA :
(1) Le PIB réel devrait croître de 5,0 % en 2022, contre 4,1 % en 2021, mais devrait ralentir à 3,6 % en 2023,
(2) L'inflation devrait rester à deux chiffres jusqu'en 2023 pour la quatrième année consécutive. Par rapport aux projections d'avril, la croissance a été relevée de 1,2 point de pourcentage à 3,8 % en 2022, toujours en baisse par rapport à la forte croissance de 5,6 % en 2021.
- Avec des prix des matières premières toujours élevés :
(1) Les risques d'insécurité alimentaire, de troubles sociaux et de pressions budgétaires augmentent,
(2) des conditions financières plus strictes que prévu sont susceptibles d'alimenter le financement dans les économies émergentes et les pays à revenu intermédiaire et pourraient faire pencher la balance vers instabilité financière et surendettement des pays aux fondamentaux plus fragiles,
(3) des politiques désinflationnistes plus profondes peuvent être nécessaires, ce qui peut être plus coûteux que prévu.
La détérioration de l'environnement mondial, des politiques macroéconomiques plus strictes et une marge de manœuvre limitée dans plusieurs pays rendent urgente la poursuite de réformes structurelles pour soutenir la croissance économique tout en transformant les économies pour qu'elles deviennent plus résilientes, durables, diversifiées et inclusives.