Depuis le 15 octobre dernier, date de la dernière dégradation de notre note souveraine par Moody’s, jusqu’à aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait pour éviter une dégradation supplémentaire par une autre agence.
En effet, il aurait été possible d’éviter la dégradation par Fitch d’aujourd’hui, si ce n’était de remonter la pente. Il aurait en fait suffi et nécessité pendant Six (06) mois - et ça fait partie de la gestion quotidienne des affaires publiques- de :
(1) construire un budget qui tient au moins techniquement,
(2) annoncer des mesures simples immédiates de gestion de la ‘’non-soutenabilité de la dette publique'' dans un programme plus large faisant face aux fragilités macro-économiques, et ce selon un agenda officiel,
(3) commencer à récupérer la confiance des instances internationales à travers une diplomatie professionnelle et crédible, donc efficace,
(4) consolider les institutions de l’État,
(5) apaiser l’état instable de l’environnement des affaires par une approche inclusive et participative, et comme option:
[(6) baisser la voix quand on parle de problèmes pour laisser l’effort plutôt à la réflexion et non à autre chose].
Evoquer enfin la guerre en Ukraine comme source de cette dégradation serait peu probant.