Il s’agit d’un avis discutable d'un citoyen ayant marre des demi-mots, demi-hommes d’Etat, demi-experts, demi-visions, demi- budgets d’Etat, et demi-politiciens :
– La réunion de Kaïs Saied avec Elyès Fakhfakh et Taboubi pour parler de questions constitutionnelles est incompréhensible. Certes, l’annonce par le parti Ennahdha du commencement de pourparlers sur un nouveau gouvernement alors que Fakhfakh n’est pas encore révoqué était précipitée.
– Proposition : ''Si un contact été effectivement arrangé hier entre Rached Ghannouchi et Kaïs Saied mais dénié aujourd’hui par ce dernier, c'est que des forces majeures, plutôt étrangères, auraient été de mise’’.
– Cette proposition est soutenue par le profil déjà trop bas de Kaïs Saied lors de sa visite en France, outre l’impensable promis TGV traversant toute la Tunisie qui est en dehors de ''l’Economie du Développement''.
– Le soutien conditionnel qu'a réservé Kaïs Saied à Fakhfakh ne serait probablement pas sans ''Instructions'' que le deuxième aurait reçues du premier : il s’agirait de soutenir que ‘’Ton Gouvernement est indispensable'' pour ''le bien du pays'' car il est composé de compétences mais surtout car le support financier international à la Tunisie en dépendrait.
Ceci vient au moment où l’Inlucc renvoie le dossier de Fakhfakh au pôle judiciaire et financier – voulant dire que les soupçons se sont substitués de facto par des accusations matérialisées.
– Si la démarche de la motion de censure contre Rached Ghannouchi s'avère une vérité, alors nous aurons un front politique qui vient de se constituer, soutenant Fakhfakh pourtant accusé, rendant service à Kaïs Saied, isolant la Ennahdha et Al-Karama comme objectif en soi, et offrant aux non démocrates le meilleur cadeau inattendu, à savoir une légitimité factuelle qui ne sera jamais sans contrepartie.
– Enfin, la logique formelle (ici, d'excès du juridisme), n’a servi dans l’histoire qu’au renforcement du statu quo…