J’ai assisté à un excellent webinaire, et j’aimerais bien partager avec vous quelques points - certes discutables- qui ne sont pas sans être prônés aussi par quelques revues de renommée comme ‘’The Economist’’ et un plateau-débat sur BBC :
I- Constat basé sur des statistiques diverses :
— Il devient clair que le confinement s'avère de plus en plus coûteux, en particulier dans les pays pauvres qui sont les très durement touchés.
— Plus les verrouillages se poursuivent, plus il est probable qu'ils coûteront plus de vies qu'ils n'en sauveront.
— La situation dans les pays riches est moins dramatique, mais toujours inquiétante. Les séquelles sur le marché du travail pourraient en fait durer des années, cependant, la levée du confinement risque une deuxième vague.
II- De l’approche :
— Pour limiter le risque, il faut une approche épidémiologique centrée sur les lieux et les personnes les plus susceptibles de propager la maladie.
— Pour que cette approche réussisse à grande échelle, nous aurions besoin des données des tests pour fournir une image précise de la propagation de la maladie. Sans test, le pays est considéré ‘’aveugle’’ (propos de l’un des intervenants). Et les gouvernements peuvent constamment affiner leurs politiques. (Les masques aident à stopper la propagation de la maladie, comme le lavage des mains, cependant, la fermeture des écoles nuit aux enfants et empêche les parents de travailler).
— En règle générale, l'équilibre des coûts et des avantages favorise les politiques locales étroites par rapport aux politiques nationales générales.
— Les épidémiologistes parlent de « confinement intelligent » que tous peuvent pratiquer. Les dirigeants locaux peuvent diffuser des messages de santé et désigner des zones où les cas suspects peuvent être isolés.
— Les marchés doivent rester ouverts en limitant les contacts sociaux. Si des gens peuvent gagner de l'argent, des millions de personnes qui auraient autrement faim pourraient se nourrir.
— Les gouvernements devraient identifier les groupes à risque ; concevoir et mettre en œuvre des politiques pour eux ; expliquez-leur afin que les personnes vulnérables changent de comportement sans devenir boucs émissaires ; fournir une infrastructure vitale et être prêt à s'adapter à mesure que de nouvelles données arrivent. Cela triera les pays où le gouvernement travaille de ceux qui ne font pas. L'enjeu ne pourrait être plus élevé.