Aujourd'hui, l'agriculteur lambda qui veut se procurer des engrais pour ses cultures de blé ou de fourrage doit se mettre en mode "commando" : activer ses réseaux d'information, surgir en force à l'arrivée du camion, bousculer, marcher sur les pieds, grogner, menacer, empoigner, s'emparer, charger, et pour finir s'acquitter d'un prix exorbitant majoré d'une marge non moins exorbitante : marché noir oblige !
Pour les autres, ils peuvent toujours attendre les distributions organisées sous la supervision des autorités locales. Avec pour mot d'ordre : attendre son tour et recevoir sa ration ridicule.
Si c'est pour convertir le paysan tunisien aux bienfaits de l'agriculture biologique, je doute que la pédagogie soit la bonne.
Bref, vive le 25 juillet : il est bien vrai que nos vies ont changé !