La Cour pénale internationale a tenu bon. Elle a maintenu contre Netanyahu et Gallant les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Les deux hommes sont désormais passibles d'arrestation dans l'un ou l'autre des pays ayant souscrit à la création de cette instance judiciaire. Le jour où on les verra répondre de leurs actes devant des juges n'est peut-être pas très proche, mais on peut penser qu'il arrivera : tôt ou tard.
Et avec ces deux hommes, c'est tout un système qui sera amené à la barre : ses réseaux d'influence politique transfrontières, sa machine de propagande et de mensonge et tout ce dispositif de manipulation des consciences pour faire passer la barbarie pour de la civilisation…
Mais ce dont il faut se réjouir dès à présent, c'est simplement que cette cour n'a pas cédé aux pressions qui voulaient la faire taire. On sait que les tentatives n'ont pas manqué.
Car il faut toujours se réjouir de voir les juges ne pas se laisser museler par les puissants, braver les menaces et faire résonner la voix de la justice.
De tout temps et partout dans le monde, il y a dans cette voix une clé par quoi l'harmonie du monde peut être rétablie.