Le rapport publié par les services du ministère en charge de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption est un rapport préliminaire. La version finale comportera la réponse à la fois de l'Anged et de la société Valis, dont Elyes Fakhfakh est actionnaire : il est utile de le signaler.
En outre, si la société en question est épinglée pour diverses irrégularités qui peuvent laisser penser qu'elle aurait bénéficié un moment de mesures de faveur, il est clair que cela est noyé dans une foule d'irrégularités qui mettent en cause l'administration elle-même et dont ladite société peut s'estimer lésée en plusieurs occasions.
L'idée, par ailleurs, que ces mesures de faveurs auraient installé la société Valis dans une position dominante est loin de la réalité. Le rapport fait au contraire état d'une situation de rente de deux autres sociétés - étrangères -, favorisées parfois en infraction aux dispositions existantes.
Ces précisions ne dédouanent personne de sa part de responsabilité - que le rapport final précisera -, mais il permet de relativiser les choses, loin des tableaux tout blancs ou tout noirs.