Y a-t-il pire que ce que nous vivons, sur le plan politique ?

En 2019, on est tombés dans le piège. Mais en quoi l'abstention permettait-elle vraiment de prévenir de ses conséquences ?

Aujourd'hui, certains esprits avertis, ou prétendument tels, veulent nous alerter sur un nouveau piège. Le candidat numéro 1, disent-ils, est le candidat que tout concourt à désigner comme le favori de nos suffrages et la chose ne peut pas être le fruit du hasard : une main invisible est derrière cela et cherche à pousser la volonté du peuple dans une certaine direction, celle qu'elle a choisie pour lui.

On retrouve le même raisonnement chez les "esprits avertis" nostalgiques de l'ancien régime, qui expliquent que la révolution de janvier 2011 était elle-même une manigance, un coup monté de certaines puissances - dont la sioniste n'est pas absente.

Qui pourra prouver qu'ils ont tort ? Sans doute personne. Mais qui peut prouver aussi que, derrière le soupçon, il n'y a pas la force d'inertie du fatalisme, cette résignation au présent qui a produit cet affreux dicton : chidd mchoumik... ?

Plutôt que de se donner le tournis en imaginant des scénarios diaboliques, n'est-il pas plus sain de choisir en faveur de ce qui est le mieux ?

Y a-t-il pire que ce que nous vivons, sur le plan politique ? Quel est donc ce piège dans lequel nous tomberions ?

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