La comédie continue. Le grotesque y est le personnage principal. Mais il y en a qui ne rient toujours pas. Il faut dire que l'affaire est grave, puisqu'il n'est question de rien d'autre que de nous ramener à l'âge de pierre de la politique.
On use des outils de la démocratie pour tuer la démocratie et faire de nous un troupeau que conduit un berger. Certains d'entre nous sont assez pervertis de la cervelle pour n'y voir aucun mal, mais c'est un fait pathologique.
La réalité est que nous assistons à un des moments forts du viol d'un peuple, sous le regard indifférent des passants et que ce peuple, c'est nous.
Mais la manière dont le violeur s'y prend en voulant faire passer sa conduite pour le fait d'un acte ayant autorité de loi, alors que tout le dénonce, et que la vérité de ses intentions saute aux yeux, c'est quelque chose qui ne manque pas de faire rire, tant le ridicule est grand.
Quant à ceux qui nourrissaient encore quelque espoir au sujet des conditions de participation et de la possibilité d'un débat critique, on peut penser que les derniers développements le leur ont ôté.